Le 19 mars, agissons pour nos droits, nos salaires et la Fonction publique

Depuis plusieurs semaines, les questions de pouvoir d’achat/salaires, de justice fiscale, d’accès aux services publics sont clairement posées sous différentes formes d’expressions. Le gouvernement reste enfermé dans ce qu’il pense être un « véritable débat », énième déclinaison de la fameuse « pédagogie » … Ainsi, alors qu’il ne cesse de présenter sa démarche comme un acte démocratique exceptionnel, le gouvernement accélère : loi « anticasseurs » ; loi « ma santé 2022 » qui réduit l’accès aux soins de proximité ; réforme de la fonction publique qui définit sa « modernisation » par la généralisation de la précarité.

Dans le même temps, le patronat (notamment le Medef) n’est toujours pas mis devant ses responsabilités pour répondre aux exigences de revalorisation des salaires, déroulement de carrière, solidarité fiscale, menant une guerre contre le modèle social français en qualifiant les cotisations de « charges ».  Or, les cotisations sont du salaire différé et permettent à la population de bénéficier de la Sécurité sociale, de l’assurance-chômage, d’un système de retraite. Demain, si ces dispositions ne bénéficient plus de financements suffisants, il faudra avoir recours à des assurances privées, prévoir d’épargner pour supporter financièrement des périodes de chômage ou pour financer une retraite digne.
Alors que la notion de coût du travail inonde les médias, selon l’Insee de 1980 à 2015, les dividendes ont augmenté de 200 % quand les salaires n’ont progressé que de 20 % !!!

Le 19 mars, la CGT, FO et Solidaires, avec les organisations de jeunesse Unef-UNL-UNLSD, appellent à amplifier la mobilisation en participant aux actions dans l’entreprise et dans la rue et aux appels à la grève.

SALAIRE – PENSION – PROTECTION SOCIALE – FORMATION
« Nous voulons vivre de notre travail ». C’est la phrase la plus entendue durant ces derniers mois. Il faut augmenter le Smic à 1 800 € brut, ouvrir des négociations salariales dans les branches, les entreprises et les administrations pour que les salaires augmentent, pour reconnaître les qualifications, les diplômes et l’expérience des travailleurs et imposer définitivement l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.

TRANSITION ÉCOLOGIQUE
Industrie – transport – logement – contrôle des aides publiques. Le capital, sa financiarisation et la marchandisation de l’économie sont les causes de la crise. C’est pour servir ses intérêts que le travail et l’environnement sont mis sous sa coupe. Pour la CGT, la transition écologique passe par une vraie réflexion sur l’industrie, les transports, le logement et l’instauration du contrôle des aides publiques.

FISCALITÉ
Justice sociale. Il faut rendre le système fiscal plus juste en renforçant la place de l’impôt sur le revenu, notamment en augmentant les taux pour les plus hauts revenus et en réduisant les niches fiscales. À l’inverse, il faut réduire la TVA en baissant le taux normal de 20 à 15 %, et en supprimant la TVA sur les produits de première nécessité.

DÉMOCRATIE – CITOYENNETÉ
Droit du travail – droit d’intervention dans l’entreprise. Nous ne pouvons pas être citoyens dans la cité et nous taire au boulot. Le renouveau de la démocratie au travail (part la plus importante de notre vie) passe par le sens, l’utilité de notre travail et la modification de son organisation pour pouvoir bien travailler.

SERVICES PUBLICS
Proximité – solidarité – innovation – mission. Les services publics sont la colonne vertébrale de l’intervention publique. Ils doivent d’abord mieux répondre aux attentes et besoins des populations et donc à l’intérêt général. Ils sont les outils de la solidarité, de la citoyenneté et de la cohésion sociale.

AMÉLIORATION DU QUOTIDIEN DU TRAVAIL
Un nouveau statut du travail salarié. La CGT propose la création d’un nouveau statut du travail salarié : des droits attachés au salarié tout au long de sa carrière et garantis collectivement, opposables à tout employeur et transférables d’une entreprise à une autre (emploi stable, formation continue, protection sociale…), de nouveaux droits qui sécurisent le salarié tout au long de sa vie !

Manifestation 14 h

Place de Thessalie à Antigone

Un préavis de grève a été déposé auprès de la Direction du CHU.

Le droit de grève Comment ça marche ?

Depuis le 27 septembre 2016, le syndicat CGT a obtenu que les agents assigné(e)s puissent désormais se déclarer grévistes sans perte de salaire.

Assignation des postes prévus au jour de la grève

1-            Sollicitation des agents « volontaires » prévus au planning le jour de la grève

2-            Sollicitation des agents non prévus au travail le jour de la grève et volontaires pour être assignés.

3-            Sollicitation des agents prévus au travail le jour de la grève, désignés par ordre alphabétique à l’initiative du cadre de proximité.

4-            A défaut, sollicitation des agents non prévus au travail le jour de la grève, désignés par ordre alphabétique à l’initiative du cadre.

Peut-on être assigné et se déclarer gréviste ?

  • Oui, depuis septembre 2016.
  • Il vous suffit de vous déclarer gréviste auprès de votre encadrement,

SANS SUBIR DE RETENUE SUR SALAIRE !

 

Absence inférieure ou égale à 1 heure

Ø  1 heure de retenue sur salaire

Ø  Aucune incidence sur la prime de service

Ø  Aucune incidence sur la retraite

Vous serez alors comptabilisé(e) dans le taux de mobilisation (ARS).

 

 

1 jour de grève

Ø  1 jour de retenue sur salaire

Ø  1 jour de retenue sur la prime de service

Ø  1 jour de retenue sur la retraite

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