Hospitalier, ce n’est pas un emploi fictif !

Le 8 novembre dernier, nous étions des dizaines de milliers de professionnels en France à répondre à l’appel des centrales syndicales et des syndicats et associations professionnelles  pour dénoncer nos salaires gelés et nos conditions de travail devenues inacceptables.

Les lois de finance et de financement de la Sécurité Sociale adoptées sous l’actuel quinquennat et par les précédentes mandatures ont organisé l’asphyxie et l’étranglement budgétaire des établissements de soins. Les politiciens déclarent que « les caisses sont vides » et proposent de supprimer des centaines de milliers de postes de fonctionnaires ou distribuent l’argent public (crédit d’impôt, baisse des cotisations sociales…) au secteur privé sans contrepartie. Cependant, certains s’octroient (à eux ou leurs familles) des  rémunérations pour des emplois fictifs ! La destruction progressive du système de santé public ouvre la voie à sa privatisation !

Au quotidien, nous ne sommes plus en capacité de répondre convenablement à la demande. Cette pression insupportable entraine une explosion des cas d’usure professionnelle ou de suicides chez les personnels des établissements de santé.

Le 7 mars 2017, à Paris comme à Montpellier, réclamons :
  • Des conditions de travail acceptables pour des prises en charge décentes du patient,
  • De meilleurs salaires,
  • Une meilleure reconnaissance des qualifications, non à l’exercice partiel,
  • Une réelle prise en comp27te des métiers « pénibles »,
  • L’égalité de traitement entre les femmes et les hommes,
  • Le respect des personnels hospitaliers et des usagers.

Un préavis de grève a été déposé pour cette journée.

Rendez-vous Place de la Comédie à 10h30.

 

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