Une nouvelle fois, les personnels de la Santé et de l’Action Sociale se sont mis en grève et ont manifesté dans l’unité à l’appel des organisations médicales et paramédicales : AMUF, APH, CFE- CGC, CFTC, CGT, SNPHARE, SUD, UNSA et la Coordination Nationale de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité, les collectifs Inter blocs, Inter Hôpitaux, Inter Urgences et le Printemps de la psychiatrie.
Une nouvelle fois, le monde de la santé et particulièrement les hospitaliers ont exprimé leur colère face à la constante dégradation des conditions de travail qui se traduit au quotidien par un manque de place pour accueillir les patient.e.s et un manque de personnel pour les soigner.Les usagers et la population sont les premières victimes de cette situation.
Une nouvelle fois, les personnels demandent l’arrêt des fermetures de lits, l’embauche massive de professionnel.le.s, ainsi qu’une augmentation de salaire de 300 € minimum pour tous. Le PLFSS est discuté au Sénat, l’ONDAM proposé ne prévoit que 2.1 % d’augmentation, alors que pour répondre aux revendications il faudrait une augmentation minimum de 5% et l’annulation de la dette des Hôpitaux.
E.Macron renvoie sa réponse à un conseil des ministres qui se tiendra le 20 novembre 2019. C’est tout de suite que la ministre A.Buzyn doit répondre aux revendications urgentes !!
La manifestation parisienne du 14 Novembre a réuni aussi bien les médecins que les personnels, quels que soient leurs métiers. Elle a réuni plus de 30 000 professionnel.le.s avec leur syndicat, venu.e.s de toute la France. Pour exemple, étaient présents : le CHS du Rouvray, le CH de Toulon, le CH du Havre, le CHU de Rennes, Bourges…
Partout dans les territoires, des milliers de professionnel.le.s se sont rassemblé.e.s et ont manifesté dans leurs hôpitaux, devant les ARS, interpellant ainsi les directeurs et les tutelles : Toulouse, Clermont-Ferrand, Brest, Douai…
Des représentant.e.s des syndicats européens (EPSU) se sont joint.e.s à cette grande journée de grève. Les agents originaires d’Outre-Mer se sont aussi fortement mobilisé.e.s.
Les agents des finances publiques et les pompiers se sont aussi mis en grève sur leurs revendications, preuve que le mécontentement gagne tous les secteurs.
D’un coté, les conditions de travail se dégradent et deviennent de plus en plus pénibles, de l’autre le gouvernement nous annonce dans son projet de réforme des retraites qu’il faudra travailler plus longtemps : inacceptable !!
Le 5 décembre sera l’occasion pour tous les secteurs et donc pour les personnels de la santé et de l’action sociale de dire non à ce projet de réforme. Tous en grève le 5 décembre !