Les différentes réformes qui se sont succédées depuis 1979 ont morcelé le champ de la santé et ont validé l’idée que si l’on réduisait le nombre de lits d’hospitalisation, la demande en soins diminuerait. 39 ans plus tard, les dépenses de santé sont toujours considérées comme un coût par nos gouvernants et non comme une richesse apportée à la population.
Ce dogme néolibéral admonesté comme une vérité absolue vient de la volonté de vouloir tout quantifier, valoriser et mettre en concurrence. Aujourd’hui, l’ensemble du personnel est impacté par les Groupements Hospitaliers de Territoires (GHT). De nouvelles organisations du travail se mettent en place au sein des territoires sanitaires, accompagnées de mutualisation des moyens avec pour volonté une baisse du coût de la prise en charge des patient.e.s au prix d’une dégradation de la sécurité des soins dispensés. Faute d’effectif, le risque d’erreur dans la précipitation est majoré.
Télécharger le 4 pages au format PDF, ici : Option spécial IDE.
Lire dans la visionneuse.
Ah vaste sujet. C’est comme pour les DU et autres spécialisations, comme les nouvelles compétences IBODE, sans aucune revalorisation.
Il faudrait effectivement que la profession se réveille, un tant soit peu…
les pratiques avancées : une formation diplômante, niveau Master, mais à aucun moment n’est abordé la revalorisation salariale .
pourquoi les infirmiers devraient-ils travailler toujours plus, dans de pire conditions et en étant sous-payés?
comment peut-on imaginer »distribuer » ainsi le travail des médecins sans aucune contre-partie financière,
il est loin le temps des »Bonnes Sœurs »
aujourd’hui, l’infirmier a besoin d’argent pour vivre et faire vivre les siens !
la rémunération est également un facteur de reconnaissance.
et il en faut dans un métier exigeant avec des horaires difficiles.