Régulièrement, nous sommes contactés par des agents victimes de pressions et d’intimidation. Le 1er décembre 2023 à 9h55, soit 5 min avant sa prise de poste dans le service des urgences du CHU de Montpellier, une infirmière a été informée sans ménagement et sans information préalable que sa période d’essai prenait fin sur le champ.
Recrutée fin juin 2023 et compte tenu des difficultés liées à la période estivale, elle n’avait pu jusqu’alors bénéficier de ses congés. En octobre, fatiguée par l’enchainement des services, son seul tort a été de demander à bénéficier de ses congés annuels avant fin décembre pour ne pas les perdre.
Ses encadrements ont alors exercé une pression constante sur cet agent, lors de multiples entretiens inopinés durant plusieurs semaines, lui faisant vivre un véritable cauchemar.Suite à ces entretiens où le seul tort de l’agent fut de réclamer son droit, un rapport a été effectué à son encontre par sa hiérarchie.
Le syndicat CGT a sollicité à plusieurs reprises l’institution et a même effectué une alerte F3SCT.Hormis un RDV avec la QVT, nos démarches sont restées sans réponse, le dialogue social ne semblant plus au centre des préoccupations de notre direction.
Le syndicat CGT condamne avec la plus grande fermeté toutes les tentatives d’intimidations ou de mises sous pression exercées à l’encontre des agents.
Aujourd’hui, cet agent est très affecté par cette situation et se retrouve sans salaire.
Mais elle a eu rendez-vous avec la cellule Qualité de Vie au Travail (QVT), 3 jours après la rupture du CDI… Ouf !