Le syndicat CGT a interpellé en urgence la DRH/GTT sur plusieurs problématiques qui questionnent et entrainent incompréhension et colère dans les unités, notamment en 12h.
JOURS DE SUJETION
Lors de la révision de la charte GTT en 2021, la direction a supprimé les 2 jours de « sujétions supplémentaires » acquis de longue date (accord 35h de 2002).
La CGT a depuis mis en place une pétition pour récupérer cet acquis historique qui contribuait à « soulager » les équipes sous tension.
A ce jour, de nombreux agents en 12h constatent la perte des 2 jours de sujétion : les dimanches effectués de nuit en 12h ne seraient pas éligibles pour générer ces jours. En effet, la direction semble considérer que le déclenchement des 2 jours de sujétion ne concerne que les vacations effectuées en journée. Or, ni la charte GTT du CHU, ni le décret de 2022-9 ne précisent cette disposition.
OAT
Vous êtes nombreux à nous interpeller sur les OAT qui semble différer d’un collègue à l’autre, même quand le « profil agent » est identique (temps plein, repos variable). Malgré l’éventuelle prise en compte du solde positif de l’année N-1 (14 h retranchées sur le solde N0), ces disparités questionnent.
SECTEURS EN 12H : RC IMPOSES ET SOLDES NEGATIFS
Alors que la direction jurait la main sur le cœur que c’était fini, terminé, réglé : les agents en 12h ne perdraient plus d’heures « involontairement » et les soldes seraient à l’équilibre : raté !
Ainsi, des agents en 12h se retrouvent avec des soldes négatifs suite à des RC « imposés » dans leur planning.
En conséquence, l’administration les informe que :
•Les quelques congés annuels qu’il leur reste seront récupérés pour solder l’ardoise.
•Le cas échéant, ils devront rattraper ces heures pour équilibrer leur solde afin de conserver ces quelques congés annuels.
•Les heures supplémentaires effectuées même lorsque le solde était positif ne seront pas majorées mais déduites de l’OAT.
Ces dispositions sont scandaleuses ! Ces jours de récupération ayant été programmés par la hiérarchie responsable de la « bonne tenue » des plannings, les agents n’ont donc pas à payer les pots cassés.
Encore des mesures qui si elles se venaient à se confirmer, favoriseront l’attractivité et la fidélisation des agents du CHU de Montpellier…
A ce jour, nous attendons des éléments de réponse de l’administration.