Déclaration liminaire de la CGT au CTE du 28 mars 2017

Monsieur le Président,

Lors de la première réunion portant sur l’organisation du travail en 12 heures et son avenir, il était convenu d’une seconde début janvier, après envoi, par écrit, des propositions des organisations syndicales. A votre décharge, notre organisation n’a  envoyé aucune proposition, car  malgré la richesse des échanges, il nous paraissait prématuré de faire des propositions qui auraient pu sembler être des postures. A notre décharge, la deuxième réunion n’a pas eu lieu. Nous n’avons toujours pas défini les critères de contraintes de service pouvant conduire à cette organisation, ce qui s’avèrerait un bon point de départ pour ce type de projet.

Les derniers votes et présentations des projets des services en attente démontrent qu’il serait urgent de convoquer la prochaine rencontre, avant que les fameux 6 services  ne passent tous en 12 heures, ce que certains laissent entendre bien avant les résultats des votes. De même, un vote étant fait pour s’exprimer à un instant T, pourquoi demande-t-on encore aux contres et éventuels abstentionnistes, de se faire connaitre avant le scrutin ? Pourquoi leur exprimer le fait qu’ils vont bloquer le projet de leurs collègues, sans plus de délicatesse ?

Pourquoi les votes ont-ils lieu immédiatement après la présentation des projets ? Quid de l’éventuelle réflexion suite aux questions / réponses qui ont lieu pendant ces présentations, et qui, peut–être, pourraient convaincre, ou pas, les hésitants ?

Notre organisation s’est toujours exprimée clairement sur cette organisation de travail, mettant en avant le respect de la réglementation, les conditions de travail, la qualité des soins. Mais que dire devant une organisation qui prévoit le réveil des patients à 4h 30 pour pratiquer les bilans sanguins ?   Est-ce une amélioration, tant dans l’organisation du travail que dans la qualité des soins ? Que dire de la fin des transmissions orales ? Que dire de l’absence de remise à plat de l’organisation médicale et paramédicale en  7h30  aux  fins  d’améliorations  ainsi  que  du  non  respect  de  la  réglementation  sur  le  nombre  de dimanches travaillés ?

La seule solution trouvée reste souvent une demande de passage en 12 heures, parfois fausse solution à de réels problèmes.

Dans l’attente de cette seconde rencontre pour débattre sur ce point, nous espérons que les agents pourront s’exprimer sans crainte lors des prochains votes et ne seront pas écartés des services avant le scrutin.

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