Compte rendu CHSCT extraordinaire « Violences en psychiatrie » !

Suite aux nombreuses agressions relatées par les agents, ce 3 septembre 2019 a eu lieu un CHSCT extraordinaire spécifique à la psychiatrie à la demande de la CGT (demande au verso). Nous avons réitéré nos inquiétudes face aux actes de violence récurrents en psychiatrie. Les mandatés CHSCT CGT ont rappelé la problématique du « surnuméraire » qu`ils dénoncent depuis plusieurs années, celle-ci entretient la désorganisation et majore les tensions dans les unités.

Nous avons interpelé la direction sur la nécessité de respecter le protocole de recherche de lits en cas de manque de place sur le site.

Les mandatés CHSCT CGT ont fait remarquer à la direction que la fermeture des différentes structures d’intra et extra hospitalier ainsi que la réduction de la moitié des lits de la Colombière n’ont fait qu’aggraver la situation sur le pôle psychiatrie.

Nous avons souligné la nécessité de former les nouveaux recrutés sur le pôle et de rattraper le retard pour les équipes n’ayant pu en bénéficier lors des précédentes sessions. Il nous semble essentiel que l’ensemble du personnel non médical soit formé à la prise en charge spécifique du patient en psychiatrie.

La composante CGT a fait part au président du CHSCT la crainte exprimée par certains agents pour rédiger des FIL. Ce dernier a rappelé « l’importance de ces FIL et des réponses apportées ».

Actuellement, des réunions sont en cours pour retravailler l’orientation des patients « post-urgence ». Une rencontre avec les représentants de la maison de l’autonomie est programmée.

Lors du prochain CHSCT, le président s’est engagé à aborder le plan d’action concernant l’unité d’Euzieres et à reprendre les débats sur les points abordés ce jour.

Nous rappelons à tous les agents la nécessité de nous signaler toutes agressions et désorganisations dans les unités ainsi qu’à poursuivre la rédaction des FIL.

La CGT et ses mandatés, continueront de veiller scrupuleusement à ce que la violence physique ou verbale à l’encontre des agents ne soit ni banalisée, ni vécue comme une fatalité quotidienne !

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