Le 8 mars, faisons-nous entendre pour les droits des femmes !

A l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, mobilisons-nous pour que les questions d’égalité femmes-hommes  dans la société et au travail soient une priorité.

Pour gagner une égalité professionnelle réelle dans la Santé et l’Action sociale.

  • À qualifications égales, les inégalités salariales persistent entre les métiers à prédominance féminine et masculine. Le Premier ministre constatant un écart global de 19,2 % dans la Fonction publique, dont 21,9 % dans le versant hospitalier, a demandé un rapport à une député sur ces inégalités professionnelles et lui demande de faire des propositions législatives et/ou réglementaires pour que cessent ces discriminations.
  • Dans le secteur privé non lucratif, le patronat refuse de faire un diagnostic et refuse de négocier l’égalité dans les conventions collectives.
  • Dans le secteur privé lucratif, le patronat démarre des négociations sur les classifications.
  • Les violences sexistes et sexuelles existent aussi dans le secteur de la santé et de l’action sociale aussi bien dans le privé que dans le public.

Pour un  égal  accès aux  soins, à la prise en  charge de la maternité et aux  centres IVG partout sur  le  territoire.

La Fédération  CGT Santé  et Action sociale fait des propositions pour que l’égalité entre les femmes et les hommes soit une réalité :

  • La revalorisation des grilles salariales des métiers à prédominance féminine,
  • La mixité des métiers, L’augmentation des moyens et des personnels dans les services de soins pour une prise en charge de qualité dans tous les territoires,
  • Le maintien et la réouverture des maternités et des centres IVG,
  • La reconnaissance de la pénibilité des métiers à prédominance féminine et le maintien de la catégorie active,
  • Le maintien des RTT durant les congés maternités,
  • Un grand plan de titularisation et le passage en CDI des agent-e-s et des salarié-e-s en emplois précaires, en grande majorité des femmes,
  • La suppression des ratios promus-promouvables qui impactent le déroulement de carrière des femmes (temps partiels, absences afférentes à la grossesse),
  • Un plan d’action avec des moyens pour un plan de prévention contre les violences sexistes et sexuelles au travail, des négociations dans le secteur privé avec un rattrapage immédiat des inégalités.

C’est  bien contre toute domination, qu’elle soit de classe ou  de sexe, que  la CGT  lutte pour  obtenir une société plus égalitaire !

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