La profession d’infirmière de blocs opératoires menacée de disparition : la DGOS s’entête. 

Le 12 décembre, à Montpellier, Nice, Paris, Toulouse, Marseille…dans de nombreuses villes de France, à l’appel de la CGT, de nombreux rassemblements ont eu lieu devant des instituts de formations ou devant les ARS pour exiger la révision du décret 2024_954 du 23 octobre et l’ouverture de négociations sur le financement des formations IBODE dont nous avons besoin pour pouvoir mettre fin aux mesures transitoires dérogeant à l’exclusivité de fonction.

Au CHU de Montpellier, on relevait près de 27 % de grévistes.

Ce jour avait aussi lieu une réunion d’échanges convoquée ce même jour par à la demande de la DGOS.

L’objet de la discussion est un « contrat d’engagement national » soumis à la signature du ministère de la santé et de l’enseignement supérieur, des employeurs et des syndicats. Ce contrat n’est qu’une déclaration d’intentions cherchant à rassurer, mais c’est un leurre.

La bataille pour la qualité des formations est celle de la qualité des soins. Etre infirmière de bloc opératoire diplômée d’Etat (IBODE) c’est 2 ans de formation pour une expertise en bloc opératoire, des connaissances spécifiques, de la technicité garantissant la qualité et la sécurité. IBODE, c’est une profession exigeante, indispensable à l’activité au sein des blocs opératoires.

Les mesures transitoires instaurées face à la pénurie de personnels formés permettent de ne pas fermer les blocs opératoires mais n’offrent pas les mêmes garanties. Personne ne peut défendre qu’une vingtaine d’heures de formation puissent remplacer 2 ans de formation.

La CGT a porté haut et fort les exigences portées par les professionnels mobilisés et rappeler que c’est avec le ministère, une fois nommé, que des négociations doivent s’ouvrir. La DGOS n’a montrée aucune intention d’ouvrir le débat, et pour cause. La fédération CGT santé action sociale demande l’ouverture rapide de négociations.

La CGT continuera se combat pour la défense de la qualité de nos formations et de nos diplômes. 

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