Les salariés d’Onet (société de nettoyage) qui intervient au CHU de Montpellier sont désormais en grève illimité.
Ces salariés que vous croisez dans les couloirs du CHU, souvent précaires, réclament de meilleures conditions de travail et des revalorisations salariales.
Leurs rémunérations se situent déjà parmi les plus basses du salariat, l’inflation rend leurs conditions de vie encore plus difficiles.
Les salariés d’Onet étaient réunis en piqué de de grève à 5h du matin ce vendredi 15 septembre devant l’hôpital Lapeyronie.
Ils ont été reçus par leur direction. Si celle-ci a reconnu de « multiples manquements », la direction d’ONET refuse toute négociation et dialogue autour des salaires.
Une première grève a eu lieu les 13, 14 et 15 septembre. Les salariés d’ONET sont désormais en grève illimité.
Ils se rassembleront dès lundi 18 septembre, à partir de 5h, devant le CHU de Lapeyronie
Les principales revendications sont:
- Mise en place d’un dispositif de pointage que les salarié·es contestent. Ce dispositif a été mis en place sans en informer et consulter le CSE et sans en informer les salarié·es
- Arrêter de mettre les salarié·es en absence autorisée non compensée, au motif que la Direction n’a pas trouvé de site d’affectation après une perte de chantier
- Arrêter de signifier des mises à pieds abusives, remettant en cause la « Qualité de travail », alors que les salarié·es n’ont eu aucun retour des contrôles, ni d’avertissement, comme le prévoit le règlement intérieur
- Demande d’avoir plus de temps pour effectuer les prestations, le nouveau protocole et les traçabilités des prestations effectuées
- Transmission des fiches de poste à tous les salarié·es pour éviter de les surcharger de travail à tout moment.
- Un salarié sans fiche de poste ne peut être sanctionné au titre d’une remise en cause de la « Qualité de travail »
- Paiement d’un prime équivalente au 13ème mois, à tous les salarié·es
Le syndicat CGT du CHU et l’union locale CGT de Montpellier qui accompagnent ces salariés, s’associent solidairement à leur mouvement et soutiennent leurs légitimes revendications.