Le syndicat CGT associé aux organisations syndicales représentatives du CHU, a récemment interpellé en comité social la direction générale, face aux inquiétudes exprimées par les personnels à l’approche de la période estivale et des rumeurs (fondées) de réouvertures de lit à effectifs constants.
Lors de la présentation qui a suivi, la direction s’est efforcée de rassurer en s’engageant à préserver les conditions de travail et les congés annuels des personnels et à présenter le projet final au CSE. Malgré ce à ce jour, l’inquiétude des agents est toujours palpable.
De nombreuses rumeurs circulent dont l’augmentation du nombre de patients par agents, y compris au sein des secteurs de réanimation. Concernant ce dernier point, la direction nous a démenti hier toute augmentation des ratios patients (2 IDE pour 8 patients).
Cependant, il nous parait inconcevable que les personnels infirmiers soient potentiellement amenés dans les prochaines semaines à prendre en charge jusqu’à 15 patients dans les secteurs de médecine.
Par ailleurs, le « gel » des mobilités qui va se prolonger durant la période estivale ne sera pas de nature à conforter la présence pérenne de nos professionnels alors qu’ils ont déployé des efforts considérables durant ces dernières années, crises sanitaires comprises.
Le syndicat CGT déplore les fermetures de lits car nous devons répondre à l’exigence de continuité de service public de santé mais nous devons aussi maintenir la qualité et la sécurité de soins et des personnels. Or à ce stade, les informations qui nous remontent ne sont pas de nature à nous rassurer.
Comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises durant le CSE d’avril, les réouvertures de lits ne devront pas s’effectuer à n’importe quel prix et le projet qui nous sera présenté, devra impérativement adapter l’activité aux moyens dont dispose l’institution et qui sont à ce jour relativement limités…
Si la situation venait à l’exiger, le syndicat CGT prendrait ses responsabilités pour alerter et faire en sorte que les professionnels du CHU ne soient pas exposés sciemment à une intensification de leur charge de travail dont les répercussions pourraient avoir des conséquences potentiellement désastreuses.