La CGT appelle l’ensemble des travailleurs, des jeunes et des retraités à faire du 1er mai 2023 une journée de mobilisation exceptionnelle et populaire contre la réforme des retraites. Une telle mobilisation unitaire intersyndicale sur le travail et les retraites est historique dans notre pays. Elle démontre l’importance d’obtenir des réponses à la hauteur des enjeux sociaux et environnementaux.
Forte du soutien de la grande majorité de la population, mobilisée depuis des semaines, l’intersyndicale continue d’exiger le retrait de cette réforme par des actions décidées avec détermination par les salariés. Le gouvernement doit prendre en compte la force de rejet de ce projet de réforme et la détermination des agents hospitaliers pour son retrait.
Dans nos secteurs d’activité hautement féminisés, ce projet de loi impactera de manière particulièrement néfaste les femmes qui déjà subissent de nombreuses inégalités de traitement. La crise aigüe que traverse l’hôpital public ainsi que tous les établissements de la santé et du social avec un manque de personnel récurent, des fermetures de lits, de structures et d’établissements doit alerter et requiert la mise en place de mesures fortes.
Le gouvernement doit injecter en urgence des moyens humains et financiers pour cesser la dégradation des conditions de travail des professionnels de nos secteurs d’activités et améliorer l’accueil de la population par un accès de proximité et de qualité.
Le puissant rejet social de cette loi retraite et de la casse de notre système de Santé et de protection sociale est légitime et son expression doit se poursuivre !
Les organisations syndicales ont pris note que, pendant 3 mois, le président de la république n’a pas jugé que l’état du pays nécessitait une rencontre pour trouver les voies de sortie de crise. Elles n’entreront donc pas dans un agenda politique qui nécessiterait un rendez-vous en urgence et dont l’ordre du jour ne serait pas le retrait de la réforme.
Attachées à un dialogue social de qualité, elles décident d’ici le 1er mai de ne pas accepter de réunions avec l’exécutif et avec notre ministère de la Santé et de la Prévention. L’intersyndicale soutient toutes les actions et grèves engagées et les initiatives de proximité qui seront décidées localement dans les territoires.