Les métiers de la santé, du social et du médico-social sont à prédominance féminine ce n’est pas une surprise ! Plus les métiers sont liés aux soins et à l’accompagnement des populations les plus fragiles et les plus vulnérables, plus ils sont naturellement exercés par des femmes. Il est donc acté que l’une des principales revendications soit l’égalité salariale : à travail de valeur égale, salaire égal !
CETTE RÉFORME N’EST PAS JUSTE POUR LES FEMMES ET NE SE JUSTIFIE PAS
Les femmes ayant eu des enfants et une carrière longue sont parmi les grandes perdantes de la réforme. Le dispositif des trimestres validés liés aux enfants (jusqu’à 8 trimestres/ enfant) visait à compenser les inégalités professionnelles qui se traduisent par un écart de -40 % en moyenne des pensions de retraite des femmes par rapport à celles des hommes.
Tout ceci est aggravé par les périodes de travail à temps partiel subies pour assurer la garde et l’éducation des enfants. La réforme du gouvernement et le recul de l’âge légal réduisent la portée de cet avantage. Oser parler de justice et de progrès dans ces conditions est aberrant et inacceptable !
LES CRITÈRES DE PÉNIBILITÉ N’ÉVOLUERONT PAS !
Ils ne prennent pas en compte la pénibilité des métiers les plus féminisés. Il n’y a aucune prise en compte ni de compensation des contraintes physiques, mais aussi émotionnelles qui sont invisibilisées. La place des femmes reste là-aussi dans un angle mort.
Au final, cette réforme ne renverse aucunement les écarts de retraite entre femmes et hommes.
- Pension moyenne pour les femmes en 2020 : 1 154 €
- Pension moyenne pour les hommes en 2020 : 1 930 €
La réforme réduit l’impact d’un dispositif qui contribue à réduire les inégalités entre femmes et hommes à la retraite en prenant en compte leur inégal investissement dans les tâches parentales et domestiques et n’apporte une amélioration, que pour un nombre minime de femmes.
Les inégalités à la retraite sont le reflet de celles subies par les femmes dans la sphère professionnelle et familiale tout au long de leur vie.
La meilleure manière de lutter contre ces différences injustes à la retraite est de mener des réformes volontaires pour faire disparaître celles qui jalonnent la vie des femmes : elles doivent être menées avant toute réduction des compensations prévues pour elles dans notre système de retraite actuelle.
Jeudi 2 mars
- 18h00 : Retraite aux flambeaux, RDV au Peyrou
Mardi 7 mars : Journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites
- 12h00 : rdv au barbecue organisé par l’UD CGT 34, avenue du Pirée (Rives du Lez)
- 14h00 : départ de la manifestation, avenue du Pirée
Mercredi 8 mars : Journée internationale de lutte pour les droits des femmes pour « Gagner l’égalité professionnelle »
- 12h00 : rassemblement des personnels devant Benech dans le cadre du projet de réforme des retraites et son impact sur les femmes.
Le syndicat CGT a invité les organisations syndicales du CHU, membres de l’intersyndicale contre le projet de réforme des retraites, à rejoindre cette initiative.
- 14h00 : départ de la manifestation, place Zeus
Concernant le droit de grève, respecté à géométrie variable au CHU de Montpellier, vous trouverez ci-dessous quelques points incontournables pour faire respecter ce droit inscrit dans la constitution.
Le droit de grève, comment ça marche ?
Afin de mettre un terme aux assignations abusives, la procédure d’assignation présentée au CTE du 27 septembre 2016 avait fait l’objet d’un rappel aux cadres.
Le syndicat CGT avait obtenu que les agents assignés puissent désormais se déclarer grévistes sans perte de salaire.
Assignation des postes du service prévus au jour de la grève
1- Sollicitation des agents « volontaires » prévus au planning le jour de la grève.
2- Sollicitation des agents non prévus au travail le jour de la grève et volontaires pour être assignés.
3- Sollicitation des agents prévus au travail le jour de la grève, désignés par ordre alphabétique à l’initiative du cadre de proximité.
4- A défaut, sollicitation des agents non prévus au travail le jour de la grève, désignés par ordre alphabétique à l’initiative du cadre.
JE SUIS ASSIGNE
Possibilité d’exercer son droit de grève
Il suffit de se déclarer gréviste auprès de l’encadrement, SANS SUBIR DE RETENUE SUR SALAIRE ! Tu seras alors comptabilisé dans le taux de mobilisation (ARS).
JE SUIS GREVISTE
Grève inférieure ou égale à 1 heure
- 1 heure de retenue sur salaire
- Aucune incidence sur la prime de service
- Aucune incidence sur les cotisations de retraite
1 journée de grève
- 1 jour de retenue sur salaire
- 1 jour de retenue sur la prime de service
- 1 jour de retenue de cotisations retraite