Les trois professions de préparateur en pharmacie, de technicien de laboratoire et de diététicien se voient refuser la revalorisation promise aux infirmiers, manipulateurs radio et rééducateurs (de catégorie ,A de la fonction publique), sous prétexte de l’insuffisance du niveau de leur qualification. En effet, la reconnaissance du niveau licence que prévoient les accords européens n’a jamais été validée, du fait de l’arrêt des travaux par le ministère. Les contenus des référentiels avaient pourtant été coconstruits avec les professionnels. Seules ceux des professions de catégorie active ont été validés, provoquant sciemment un rallongement de 5 ans de la carrière des salariés concernés. L’oubli des trois professions pourrait bien être volontaire !
Pourtant ces salariés exécutent leurs missions et responsabilités au quotidien et ont évolué en intégrant les nouvelles techniques et réglementations sans attendre la réingénierie. Ils n’ont pas tergiversé pour s’impliquer et n’attendront pas pour être augmentés.
En plus du CTI (complément de traitement indiciaire), la revalorisation promise par le gouvernement au 1 er octobre (+ 107 € nets après 1 an de carrière, + 152 € nets après 5 ans, + 278 € nets après 20 ans) doit être versée comme elle le sera aux collègues en catégories B en voie d’extinction.
L’élargissement de l’équivalent de ces mesures à l’ensemble des salariés des autres statuts et du privé pour les trois professions est également attendu.
Les attaques libérales se multiplient depuis des années contre les professions de la santé pour découper les compétences et rémunérer inégalement les salariés selon les tâches et non selon leur diplôme.
Effectivement, préparatrice en pharmacie en ville je pratique des autotestes tous les jours depuis des mois dans des conditions déplorables par contre nous ne sommes absolument pas considérés première ligne donc à la fin du mois rien sur la fiche de paye ! Facile pour ces patrons qui n’ont aucune obligation plus toujours plus et pour nous une seule chose à faire la fermer !
Bonjour,
Nous vous rejoignons sur le constat. Pour le reste, votre profession aurait tout intérêt à se structurer et se regrouper au niveau national pour mettre la pression sur les apothicaires..
bonjour,je suis préparateur en pharmacie d’officine depuis 20 ans. A priori,il n’y pas de texte sorti pour notre profession sur la loi segur.Mais si déjà on obligé les pharmaciens d’officine à reverser une partie des bénéfices accumulés avec les testes COVID et vaccination COVID la branche des préparateurs se sentiraient plus considérée.Est ce normale que certain pharmacien face faire les tests covid à leur personnel, touche certain 500000€ net sur 3ans de covid et ne reverse rien à ses employés? chaque rénumération de test devrait être partagé obligatoirement entre les employés de l’officine.