La crise sanitaire a montré depuis plus d’un an que les soignant·e·s étaient la pierre angulaire de notre système de santé. À l’hôpital comme à la ville, nombre de missions reposent sur eux.
Sans les qualifications de la profession infirmière, pas de prise en charge optimale des patients atteints de la COVID. Sans les infirmières, les aides-soignantes, pas de développement de l’activité hospitalière permettant l’hospitalisation des malades les plus sévèrement touchés.
La prise de conscience de nos dirigeants et gouvernants a été imposée par les manifestations du printemps 2020 et en particulier celle du 16 juin qui, vu des milliers de soignant·e·s dans les rues pour exiger la reconnaissance de nos professions par une hausse de nos salaires et traitements, a permis d’obtenir, d’arracher les fameux 183 €.
Aujourd’hui, le « Ségur de la santé » n’a toujours pas apporté les réponses à nos revendications malgré les 183 € et le saupoudrage obtenu par le remaniement des grilles de la Fonction Publique. Le gouvernement et le ministre de la Santé ne sont pas à la hauteur des enjeux.
Nous sommes loin des 22 % de perte de pouvoir d’achat ou des 300 € pour tous, exigés lors des mobilisations du printemps dernier.
Aujourd’hui, la profession infirmière en première ligne, trop souvent laissée pour compte, n’est pas rémunérée à la hauteur de la qualification qu’elle a, BAC +3 !!!
Aujourd’hui, nous les infirmier·e·s, exigeons la reconnaissance par l’augmentation de notre rémunération, mais également par un départ anticipé à la retraite, droit qui nous a été retiré lors du passage en catégorie A. Les études prouvent que notre métier est soumis à une pénibilité accrue réduisant l’espérance de vie et ayant un impact fort sur notre santé.
Nous devons être entendu·e·s et nous devons pouvoir partir à la retraite par anticipation et non pas de plus en plus tard, comme le préconise ce gouvernement !!!
Les personnels de réa se mobilisent le 11 mai pour exiger une reconnaissance de la spécificité de leur exercice, tous les soignant·e·s que nous sommes subissons de mauvaises conditions de travail, tous les soignant·e·s ont de trop bas salaires sans rapport avec leurs qualifications et leurs technicités, tous les soignant·e·s partent à la retraite après 60 ans !!!
- C’est ensemble que nous obtiendrons ,satisfaction de nos revendications.
- C’est ensemble que nous gagnerons de meilleures conditions de travail.
- C’est ensemble que nous gagnerons ,la reconnaissance de la pénibilité un départ anticipé à la retraite.
Ensemble exigeons :
- Hausse des revenus par le dégel du point d’indice et un rattrapage de la perte de pouvoir d’achat
- L’embauche de personnels à hauteur des besoins évalués services par services
- La reconnaissance de la pénibilité de notre profession par un départ à la retraite anticipé
- L’attribution d’une NBI pour les services de soins critiques
- L’augmentation du nombre de places dans les instituts de formation en soins infirmiers
- L’augmentation du nombre de lits et la fin des fermetures d’hôpitaux
- La révision des ratios soignant·e·s/soigné·e·s