Le 15 décembre dernier, nous vous informions qu’un « évènement indésirable » impliquant le très décrié logiciel CHRONOS auraient créditées 104 000 heures dans les DRCV de 2883 agents. Les agents concernés ont reçu un courrier de la DRH les informant des modalités de récupération de ces heures « indûment versées » selon la direction, dès janvier 2021.
Malgré nos multiples interventions y compris lors du CTE du 15 décembre (voir déclaration liminaire), la direction a refusé de reconsidérer sa décision, malgré le contexte d’une année extraordinaire, d’une gestion du temps de travail quelquefois peu réglementaire et d’un logiciel dans lequel les agents n’ont plus confiance…
CHRONOS, un outil moderne, sécurisant, automatisé et transparent, qu’en reste-t-il ?
CHRONOS n’est pas une intelligence artificielle. Il a été paramétré selon les règles du temps de travail du CHU. Il est donc surprenant que la direction indique qu’il puisse « dans certaines circonstances, verser des heures de façon indue », comme s’il fonctionnait en électron libre et que son dysfonctionnement n’était pas de la responsabilité de l’administration.
Depuis 2015, aux côtés des agents la CGT dénonce la suppression des pointeuses, la mise en place de CHRONOS et d’une charte GTT illégale, dont les règles qui pénalisent fortement les personnels n’ont d’autre but que la réduction de la « dette sociale ».
Compte tenu de cet évènement qui n’est pas du fait des agents et qui constitue une énième injustice, le syndicat CGT a décidé :
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D’exercer un recours auprès de M. le Directeur Général du CHU, afin d’annuler la décision du 15 décembre 2020 de régularisation des compteurs de temps de travail à partir de janvier 2021 et le cas échéant, de citer les références juridiques motivant la décision de récupération de ces heures ;
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De se réserver la possibilité de poursuivre tous les recours et procédures légales,
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De déposer un préavis de grève courant janvier contre la gestion du temps de travail au CHU de Montpellier.