Bravo à toutes et tous. Vos actions de grève et mobilisation, aujourd’hui à Montpellier et partout en France font bouger les lignes. Ces avancées sont uniquement le fruit de votre mobilisation contrairement à ce qui pourrait vous être dit.
Le Ségur de juillet ne fut qu’une tentative grossière de remettre un couvercle trop petit sur la marmite. C’est bien votre engagement sans faille depuis le printemps qui effraie ce gouvernement au commencement de la vague 2.
- Non le Ségur n’as pas résolu les difficultés que nous vivons à l’hôpital,
- Non le Ségur n’a pas résolu les difficultés que vivent nos patients !
- D’ailleurs aucune leçon de la vague 1 n’a été retenue.
Les solutions sont pourtant simples :
Des mains, des lits et des salaires à la hauteur des besoins en santé de la population sur laquelle nous avons pour mission de veiller.
Le gouvernement, et malgré le fait que nombre de syndicats aient renoncer à lutter, continu de lâcher du lest sous la seule pression populaire, la votre.
Il espère ainsi faire retomber la pression. Et il sait bien qu’en cette période, il ne peux pas s’engager dans une guerre d’usure…
M. Jean Castex à d’ores et déjà annoncé cet après midi un avancement dans la mise en route du paiement des 183€ dont nos collègues fonctionnaires hospitaliers du social et du médico-social sont malheureusement toujours injustement exclus.
#JeSuisEpuiseE
Votre réalité, celle qui permet aux Françaises et Français de comprendre les situations que vous traversez avec vos patients, doit continuer à s’exprimer et occuper l’espace médiatique afin d’obtenir les légitimes avancés auxquelles vous aspirez :
- Le dégel du point d’indice et un salaire à la hauteur des qualifications et des sujétions subies. Sans discrimination que ce soit de sexe ou de secteur d’exercice comme c’est le cas aujourd’hui et comme nous l’avons constaté avec la prime dite « Covid ».
- Une réouverture massive des lits nécessaires au soins des habitants de ce pays et non pas des tableurs Excel qui peuplent le ministère
- Des embauches et des formations pour pourvoir ces lits et ceux existants de manière suffisante afin de remplir notre mission auprès de l’ensemble de la population.
- Cela passe par un relèvement de l’ONDAM à la hauteur des besoins réels.
- Une suppression de la mesure inégalitaire qui pénalise financièrement les passages aux urgences qui ne seraient pas suivi d’hospitalisation (alors même que toute la médecine évolue pour mieux soigner aux urgences sans recourir à l’hospitalisation).
La lutte n’est pas achevée mais ce jalon représente votre pouvoir à modifier votre avenir professionnel et celui de nos patients.