Faute d’accord et de remaniement ministériel, le Ségur de la Santé est prolongé. Le nouveau 1er ministre, artisan de la T2A, est désormais en charge du déblocage de cette « négociation » car nous sommes très loin de nos revendications dont les 300 € réclamés par le front syndical. Le ministre doit donc revoir sa copie et les propositions indécentes : 80 € pour les soignant·e·s, une micro revalorisation de grille de 35 €, etc…
Sous la pression des hospitaliers et des 4 « Mardis de la colère » que nous avons relayé au CHU de Montpellier les 2, 9, 16 et 30 juin dernier, le ministre a été forcé de proposer des améliorations cependant rejetées car très insuffisantes y compris au niveau de l’augmentation des effectifs.
La CGT a porté plusieurs revendications, dont :
- Passage des AS en catégorie B avec maintien de la catégorie active
- Reconnaissance des ambulanciers dans la filière soins + catégorie active
- Passage des infirmier·e·s (ISG) sur la grille A type (équivalente des AAH)
- Revalorisation des grilles des corps en voie d’extinction
- Suppression du projet de simplification des organisations de travail, modif° temps de repos
- Revalorisation monétaire du CET
Les points en attente de réponse :
- Revalorisation des grilles de l’ensemble des corps en catégorie B
- Revalorisation des grilles indiciaires en intégrant les spécificités de la Fonction Publique Hospitalière et la reconnaissance des métiers à prédominance féminine
Les points négatifs et lignes rouges pour la CGT que le gouvernement ne veut pas lâcher :
- Traitement différencié entre les soignan·te·s et autres personnels
- Modification du décret de 2002 portant sur la RTT dans la FPH dans le but d’améliorer l’orga° du travail, diminution d’une heure du temps de repos de sécurité qui passe de 12h à 11h
- Fin de la prime de service (mais reportée au 1er janvier 2022)
- Sujet de la pénibilité non repris et renvoyé à la loi retraite (catégorie active)
La CGT se bat pour un accord égalitaire correspondant à l’attente de reconnaissance de tous les hospitaliers.
Le 14 juillet, maintenons la pression, en rappelant au gouvernement qu’il n’y aura pas de trêve estivale.
Nous n’attendons pas des hommages mais une légitime reconnaissance.