En début de crise, le syndicat CGT a réclamé le dépistage systématique des personnels symptomatiques quelle que soit leur affectation, car seuls les personnels des secteurs critiques étaient dépistés. Nous avions aussi fait pression pour la reconnaissance de la maladie professionnelle et éviter des retenues salariales (jour de carence, prime de service).
Le 5 juin 2020, la CGT a sollicité le Directeur Général pour annuler les retenues salariales des agents placés en « quatorzaine forcée » sans dépistage. Certains d’entre eux pas forcément contaminés, souhaitaient poursuivre leur activité mais avaient été écartés du service.
Par courrier CHSCT, le syndicat CGT a demandé que tous les personnels ayant constitué un dossier de reconnaissance pour maladie professionnelle puissent bénéficier rapidement d’un dépistage sérologique sous peine de ne plus avoir d’anticorps validant cette infection.
Ce 29 juin, nous venons d’attirer l’attention du Directeur Général suite aux récentes publications portant sur ces tests sérologiques qui effectués trop tardivement, ne permettraient pas toujours de valider une contamination au COVID.
Pour les agents non dépistés par PCR et présentant une sérologie négative après le test de recherche d’anticorps, les conséquences financières et administratives seront multiples.
Des agents nous informent qu’ils ont subi une retenue sur leur prime COVID alors que les arrêts maladie bénéficiant d’une présomption d’imputabilité au Covid n’en entraînent pas.
La colère légitime des personnels durant la crise (manque de matériel, d’anticipation) a été contenue. Ils ont poursuivi leur mission de service public avec courage et professionnalisme.
La prime COVID a contribué à potentialiser ce ressenti dans un contexte social marqué par 2 ans de conflits sociaux, conséquence du manque de reconnaissance de tous les hospitaliers.
Les agents du CHU n’ont pas à subir les conséquences d’une situation dont ils ne sont pas responsables : pas de dépistage PCR, sérologie tardive.
La CGT demande au Directeur général de ne pas pénaliser les personnels qui ont été placés en congé maladie suite à la suspicion de contamination au COVID en n’appliquant pas de retenue sur le jour de carence ni sur la prime de service et la prime exceptionnelle COVID.
La contamination au COVID doit être reconnue comme imputable au service car les agents ne sont pas à l’abri de séquelles…
Bonjour, je vous ai répondu sur votre mail…
Attention, la problématique citée dans le commentaire précédent est différente de la votre.
Si vous travaillez dans un secteur hospitalier, c’est le décret qui s’applique. Dans le médico-social « privé », c’est un accord d’entreprise…
Bonjour,
A ce jour, je n’ai pas touché la prime COVID 19.
Je travaille dans UN ESMS spécialisé dans le polyhandicap où un accord collectif a été signé entre l’employeur et les organisations syndicales et contrairement au décret initial il a été rajouté :
« Toutes les absences sont à décompter pour calculer la présence effective (1er/03>30/04 inclus) sauf :
– Les absences pour cause de maladie imputables à une infection au virus Covid19 démontrée par un arrêt de travail prescrit par un médecin et accompagné d’un résultat positif et concomitant à un test PCR. »
M’interrogeant sur la légalité de cette application par mon employeur sachant qu’il n’y avait pas de test systématique à l’époque, svp, pouvez-vous me dire quelle suite a été donnée dans votre cas ?
Vous en remerciant,
Cordialement.
Bonjour,
Pas pour l’instant malheureusement…
Bonjour, je suis dans ce cas dans mon centre hospitalier, le bureau du personnel ne veut rien entendre. Avez vous eu gain de cause? Merci beaucoup