Cette semaine encore a été marquée par plusieurs journées d’actions et de grèves. Les professionnel. le.s de la Santé et de l’Action sociale étaient présent.e.s dans les cortèges, déterminé.e.s à faire retirer ce projet de loi néfaste de réforme des retraites.

Alors que nos conditions de travail ne cessent de se détériorer, que la plupart des salarié.e.s n’arrivent pas au bout de leur carrière avant l’âge de départ à la retraite, cette loi supprimerait la catégorie active pour tous les personnels concernés dans nos secteurs d’activité en leur imposant d’exercer jusqu’à 64 ans, voire plus. C’est encore une fois une atteinte faite aux femmes qui sont majoritaires dans nos secteurs d’activité.

Même la FHF (Fédération Hospitalière de France), pourtant favorable à la réforme universelle des retraites, regrette de ne pas avoir été associée à cette décision et estime que ce projet ne prend pas en compte les spécificités et le risque de faire des professionnel.le.s de nos secteurs d’activité les perdant.e.s de ce nouveau régime.

Nous exigeons les mêmes dispositions pour nos métiers pénibles et attendons de Madame Buzyn qu’elle se positionne pour le maintien de la catégorie active par un départ anticipé.

Par cet acte, elle montrerait son attachement réel à améliorer les conditions de travail et de santé des professionnel.le.s qui exercent dans les établissements hospitaliers.

La Fédération CGT de la Santé et de l’Action Sociale appelle à faire des 22, 23 et 24 janvier prochains de nouvelles journées de mobilisation, de grève et de manifestation.