La période estivale n’a pas entamé la mobilisation des urgences, bien au contraire. Le mouvement de grève touche désormais plus de 217 services d’urgences ! Le 11 juin 2019, l’intersyndicale (dont la CGT) et un représentant du collectif Inter-Urgences ont été reçus par le cabinet de la ministre pour exposer leurs revendications.
Le 14 juin, la ministre a tenté d’apaiser la colère en promettant 70 millions d’€ de mesures immédiates dont :
- Une prime de risque de 100 euros net + une prime de coopération de 100 euros brut pour les personnels des services des urgences.
- Des mensualités de remplacements d’été et une étude sur les lits d’aval pour désengorger ces services avait aussi été évoquées.
CES MESURES N’ONT PAS CONVAINCU LES PERSONNELS GREVISTES QUI RECLAMENT TOUJOURS :
- LA CREATION DE 10.000 EMPLOIS SUPPLEMENTAIRES.
- L’AUGMENTATION DES SALAIRES DE 300 EUROS.
- L’ARRET DES FERMETURES DE LITS.
De l’argent il y en a, mais pas pour les hôpitaux. C’est pourquoi la CGT réclame la suppression de la taxe sur les salaires qui rapporteraient 4 milliards d’€ aux hôpitaux publics !!!
Si le ministère a joué à la guerre d’usure, la révolte des « petites mains de l’hôpital » ne faiblit pas… La rentrée s’annonce chaude pour le gouvernement puisque les médecins urgentistes pourraient rejoindre le mouvement.
Les 11 et 24 septembre à l’initiative de la CGT, des mouvements de grève nationaux sont prévus pour la défense de l’assurance maladie et du service public ainsi que pour la préservation de notre système de retraite par répartition.
Pour rappel, en juillet 2018 les personnels des urgences du CHU avaient déposé un préavis de grève, soutenus par l’intersyndicale dont la CGT. Ils avaient alors obtenu des avancées concrètes. Leurs revendications portaient sur l’augmentation des effectifs, la sécurité et la rénovation de locaux inadaptés dans un contexte d’augmentation croissante de l’activité.