Une délégation des personnels non médicaux des urgences (Lapeyronie et UTEC) était présente devant l’enceinte du CTE. Le Directeur Général leur a donné la parole. Le constat est lourd : surcharge d’activité, manque de postes (malgré l’attribution de 2 ETP d’IDE et de 2 ETP de brancardiers de jour), insécurité croissante, dégradation des conditions de travail.
S’en est suivi un long débat au cours duquel chacun a pu exprimer sa vision de la sécurité.
Notre organisation syndicale a mis l’accent sur le manque de lits d’aval, la gestion des flux qui permettrait de limiter la violence interne aux urgences et l’absence de service d’urgence sur l’arrière-pays héraultais qui délesterait l’afflux aux urgences du CHU.
Nous avons appris lors de cette séance que de la suppression du médecin driver n’avait fait l’objet d’aucune information au Directeur Général. Nous sommes intervenus afin de redemander la mise en place de brancardiers dédiés la nuit.
Concernant les demandes des agents à propos des effectifs, le DG a annoncé l’ouverture d’un cadre de négociation avec l’ensemble des organisations syndicales représentatives sur la base d’une analyse soignante – RH – DGOS.
La CGT continuera de soutenir la lutte des personnels des urgences.
La mobilisation finie toujours par payer !