Les Syndicats CFDT – CGT – FAFPT – FO – FSU – UNSA – SOLIDAIRES réaffirment qu’elles ne partagent ni l’orientation, ni la méthode, ni le calendrier proposés par le gouvernement.
Les organisations syndicales ne partagent pas davantage les objectifs poursuivis par le gouvernement consistant à réduire le périmètre de l’action publique avec la perspective d’abandon voire de privatisation de missions publiques.
Les organisations syndicales :
Exigent l’ouverture de discussions sur d’autres bases.
Exigent un dialogue social respectueux des représentants des personnels.
Exigent que des dispositions soient prises pour faire respecter l’égalité professionnelle et gagner de nouveaux droits.
Le développement des missions de service public au service de l’intérêt général nécessite la création d’emplois statutaires dans les services qui en ont besoin et un nouveau plan de titularisation.
Rejettent le projet de suppression de 120 000 emplois et le recours accru aux contrats précaires qui dégraderont les conditions de travail des agent-es. Elles considèrent que le développement de la contractualisation constitue une attaque contre le statut de même que la possible rémunération «au mérite».
Exigent une réelle amélioration du pouvoir d’achat pour toutes et tous les agent-es.
Exigent des mesures générales : fin du gel de la valeur du point d’indice et sa revalorisation, rattrapage des pertes subies, abrogation de la journée de carence, respect des engagements en matière d’évolution de carrière, amélioration des déroulements de carrière.
Appellent les agent-es à une journée de grève et de manifestations dans l’ensemble de la Fonction publique le Mardi 22 mai.