Le mercredi 21 mars, la CGT a rencontré le Directeur Général. Les dossiers « chauds » du moment ont été évoqués, en particulier les maquettes organisationnelles dont le projet de réorganisation de l’orthopédie. Nous relevons un certain manque de transparence, et de visibilité sur le projet « maquettes organisationnelles » et de réponses concrètes aux nombreuses interrogations des personnels d’orthopédie.
La Direction a reconnu avoir fait preuve d’empressement sur la mise en route de ces dossiers. Nous avons rappelé que sans être opposés au virage ambulatoire, nous contestons la méthode qui consiste à annoncer la suppression de 11 ETP et à diminuer le nombre de soignants par patients (ratios). Nous refusons que ces réorganisations rendent du temps soignant en effectuant un transfert de tâches sur d’autres professionnels sans création de postes (logistique, préparateurs en pharmacie, etc…).
La Direction affirme que d’autres gros établissements ayant le même profil que le CHU, appliquent ces nouveaux ratios au regard de leur charge en soins ; comment peut-on les appliquer chez nous alors que celle-ci n’a toujours pas été évaluée ? A noter qu’encore une fois, les organisations médicales et paramédicales sont dissociées.
Le 22 mars, à l’issue de la manifestation du Peyrou qui rassemblait plus de 7000 personnes dont 200 hospitaliers derrière notre banderole, la CGT avait organisé un rassemblement des personnels devant Benech. Une centaine d’agents ont répondu présents dont une majorité du secteur d’orthopédie. Ces professionnels très solidaires et impliqués, sont déterminés à ne brader ni la prise en charge des patients ni leurs conditions de travail.
Vu les objectifs de la Direction, pas sûr que l’attentisme et l’immobilisme soient une stratégie efficace. A l’inverse, l’implication de tous les personnels et de tous ses représentants, dans l’unité, peut permettre des réorganisations cohérentes et des conditions de travail améliorées y compris dans les prochains secteurs visés.
Dans tous les cas, la CGT fera preuve d’ouverture, négociera et soutiendra coute que coute les personnels, mais ne sombrera pas dans la compromission.