Depuis septembre 2015, nous dénonçons les politiques d’austérité des différents gouvernements.
Rappelez-vous, la CGT était l’une des rares organisations à se battre contre la loi santé et :
- la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire qui pourront entrainer la mutualisation et la mobilité des personnels des CH (Montpellier, Sète, Béziers, Lodève…),
- la suppression de 22.000 postes et plus de 16.000 lits d’hospitalisation,
- le renforcement de l’Ordre Infirmier (obligation de payer pour travailler) !
Loin d’un effet d’annonce, ces mesures prennent aujourd’hui tout leur sens au CHU.
Jetons un œil dans le rétroviseur. Au CHU de Montpellier depuis 2015
- Non validation des 15 premières minutes de dépassement (uniquement dénoncé par la CGT, voir PV CTE)
- Suppression du pointage
- Introduction des nouvelles chartes GTT et de CHRONOS avec un manque de transparence (absence de la fiche de temps de travail mensuel, des relevés de temps de travail et des cyclothèques)
- Suppression de la validation des transmissions orales (secteurs 12h) et de l’écrêtage sans compensations (blocs NSTC)
Le projet d’onco-hématologie, récemment rejeté à l’unanimité au CHSCT par la CGT et les organisations représentatives,
ainsi que la réorganisation des secteurs d’orthopédie dévoilent les projets funestes de la Direction pour les AS et les IDE.
Sous prétexte de mettre en concordance les organisations médicales et paramédicales, d’étudier la charge de travail en ajustant au millimètre les effectifs,
il s’agira de supprimer des lits d’hospitalisation et des effectifs AS-IDE !
La CGT « n’accompagnera » pas des projets remettant en cause la prise en charge et la sécurité des patients.
Ces « réorganisations » ont fait leur preuve à Toulouse, Paris… avec les conséquences dramatiques que l’on sait sur les personnels hospitaliers !