Les orthophonistes fuient les postes salariés à cause de salaires trop bas en regard de leur niveau de qualification, avec les conséquences que l’on connaît pour les patients et les étudiants. La mobilisation a contraint le ministère à organiser de pseudo groupes de travail pour l’attractivité des métiers de la rééducation.
L’objectif était assurément d’essayer d’opposer les professionnels les uns aux autres et de faire valider sans discussion les propositions.
Le ministère présente des grilles qui ne prennent toujours pas en compte le niveau de diplôme : dans l’immédiat une prime pour 1 orthophoniste par GHT puis à l’horizon 2019 un hypothétique reclassement à Bac + 4.