Les étudiants en soins infirmiers avec les professionnels dans l’action LE MARDI 8 NOVEMBRE 2016 pour rejeter un projet de loi de financement de la Sécurité Sociale nauséabond !
Depuis le 26 janvier 2016, la « loi de modernisation de notre système de santé » dite loi Santé est entrée en vigueur. Son objectif est d’adapter notre système de santé à la politique d’austérité des services publics de santé. Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2017 (PLFSS 2017) est présenté au parlement jusqu’au 20 novembre 2016. Le compte n’y est pas et ce sont à nouveau des moyens qui vont être enlevés au financement de la Santé et de l’Action Sociale en France.
Dans ces 2 cas, c’est la logique d’austérité budgétaire qui se poursuit et ce sont les agents hospitaliers, les professionnels de santé et d’action sociale qui paient au prix fort la dégradation des conditions de travail, les diminutions d’effectifs et l’impossibilité de fournir des conditions d’exercice professionnel normales pour assurer une qualité des soins digne de ce nom.
Les étudiants en soins infirmiers ne sont pas en reste puisqu’ils subissent aussi indirectement toutes ces conséquences. Les Régions qui ont en charge la gestion des IFSI sont elles aussi contraintes, faute de moyens, de réduire le financement des Instituts, voir même d’en supprimer comme c’est le cas dans la région Normandie.
Toutes ces mesures se traduisent par une dégradation des conditions d’étude :
- baisse des indemnités de frais kilométrique,
- bourses Aides sociales sous évaluées,
- des locaux parfois vétustes et inadaptés,
- dégradation des conditions d’encadrement dans les services…
Toutes les restructurations et réorganisations engagées à marche forcée, risquent de se traduire par la suppression de 16 000 lits et 22 000 emplois dans la fonction publique hospitalière. OUI, c’est bien l’avenir des futur-e-s professionnel-le-s infirmier-e-s qui se trouve posé !
Les étudiants en soins infirmiers revendiquent
- Une amélioration des conditions de travail et des conditions d’étude
- Une revalorisation des salaire
- Une reconnaissance de leurs études à Bac+3 (licence)
- Reconnaissance de la pénibilité
Pour obtenir des moyens à la hauteur des besoins et gagner sur nos revendications, nous avons besoin de construire un rapport de force contre la politique du gouvernement. C’est pourquoi ce sont ces exigences que nous porterons LE 8 NOVEMBRE 2016 par la grève et la manifestation partout en France pour dire qu’une autre politique de santé et d’action sociale est possible !