300 000 personnes sur tout le territoire national (dont 100 000 personnes à Paris) ont dit Non à la loi Travail.
Pour la huitième fois consécutive, à l’appel des Organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, les jeunes, les salarié-e-s, les agent-e-s de la Fonction Publique, les retraité-e-s et les privé-e-s d’emploi étaient dans la rue en ce jeudi 26 mai 2016 pour exiger le retrait de la loi Travail et obtenir de nouveaux droits.
La violence des propos tenus par le gouvernement, le mépris à l’égard du mouvement social et son entêtement à ne pas retirer le projet de loi renforcent cette détermination.
Le passage en force du gouvernement par l’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution reçoit en réponse une forte mobilisation des organisations syndicales de salarié-e-s et des forces progressistes. Maintenons la pression et amplifions le mouvement pour la prochaine journée d’action de jeudi 2 juin 2016 pour le retrait du projet de loi EL KHOMRI.
La fédération CGT Santé et Action Sociale réaffirme son opposition à la loi santé, au décret sur les GHT, et à la casse des métiers dans le secteur social et médico-social. Elle appelle les agent-e-s et les salarié-e-s à s’inscrire massivement dans les assemblées générales, à travailler à des temps forts de luttes interprofessionnels par la grève et les manifestations sur tous les territoires.
Chaque jour doit être un nouvel élan dans la mobilisation.
• En déployant dès le début de la semaine prochaine la votation citoyenne décidée en intersyndicale dans les entreprises, les administrations et les lieux d’étude.
• Cette votation sera remise au président de la république lors d’un nouveau temps fort dans la deuxième quinzaine de juin 2016.
Tous ensemble avec la CGT, créons les conditions de la réussite d’une puissante manifestation nationale le 14 juin à Paris.