LE NIVEAU DE DIPLÔME DES ORTHOPHONISTES DOIT ÊTRE RECONNU SUR LE PLAN SALARIAL.
Faute de quoi, la fuite de ces professionnels va se poursuivre avec les conséquences que l’on connaît pour les patients mais aussi pour les, étudiants qui, à terme, ne pourront plus bénéficier de stages en milieu hospitalier.
Depuis 30 ans, les orthophonistes se battent pour cette reconnaissance. Ce diplôme professionnel d’Etat délivré depuis 1986 après 4 ans d’études, et maintenant 5ans après le
Bac doit être reconnu à sa juste valeur. Après plus de deux ans de discussions avec le ministère de la Santé, après l’avoir fait reculer en juin sur un projet de reclassement à bac +3, on nous dit que toute possibilité de reclassement est bloquée parce que le ministère de la Fonction Publique n’a pas donné mandat à la Santé pour entamer des négociations !
Pourtant …
Pourtant en 2014 lors d’une réunion commune de l’intersyndicale avec le cabinet de madame Marylise Lebranchu et la DGOS, il nous avait été assuré que le dossier est
uniquement du ressort de la politique sanitaire Pourtant jamais jusque là l’impossibilité administrative ne nous avait été exposée par
le gouvernement. Pourtant plusieurs courriers ont été envoyés depuis janvier 2013 à la ministre de la Fonction Publique qui les a tous transmis au ministre de la Santé, affirmant que ce dossier
ne ressort que de la politique sanitaire. Pourtant de nombreux parlementaires, de l’opposition comme de la majorité, ont interpellé les deux ministères sur l’incompréhensible dévalorisation statutaire et salariale des orthophonistes…
A nouveau interrogé et sollicité sur ce mandat à donner à la ministre de la Santé, le ministère de la Fonction publique n’a, à ce jour, pas plus répondu aux parlementaires qu’aux
représentants de la profession !
Paris, le 11 septembre 2015
Les étudiants et les organisations représentant les orthophonistes, salariés et libéraux, chercheurs et enseignants, toujours aussi unis, viennent donc de décider ensemble
d’actions communes afin d’obtenir les réponses aux demandes légitimes des orthophonistes et des étudiants.
Ce ne sont plus seulement les professionnels et les futurs diplômés qui sont méprisés ,dans un jeu de ping-pong entre les deux ministères, mais aussi les patients qui sont mis en
danger, en carence de soins !l en va de la qualité de la formation des étudiants, de la possibilité pour le patient de bénéficier de soins orthophoniques à l’hôpital, de la continuité
des soins dans le cadre du travail quotidien ville-hôpital.
A nouveau nous demandons à être reçus de toute urgence, et s’il le faut par les deux ministres ensemble !
A nouveau, si aucune solution satisfaisante et adaptée à la situation d’urgence ne nous est donnée dans les prochains jours, les orthophonistes et les futurs orthophonistes sauront
prendre les mesures nécessaires à la survie de leur profession !
CONTACTS PRESSE
UFMICT-CGT : Claire DELORE 06 33 82 25 90