Ça craque partout… Il faut que ça s’arrête : le 7 juin 2022, pour nous, pour les usagers, il faut que ça bouge et vite !

Le secteur sanitaire, social et médico-social vit une dégradation sans précédent des conditions de travail et une réduction dramatique de l’accès aux soins dans les hôpitaux, des prises en charge des personnes âgées, des patients en psychiatrie et des personnes handicapées, des réductions de capacités d’accompagnement des enfants et des familles en difficultés sociales sur tout le territoire.

  • JAMAIS autant de lits d’hospitalisation n’ont été rendus indisponibles par manque de personnels.
  • JAMAIS autant de services d’urgences n’ont été fermés sur tout le territoire.
  • JAMAIS autant de personnels n’ont été en situation de se poser la question de quitter leurs établissements et leurs professions.
  • JAMAIS autant d’injustices et de discriminations salariales, avec des niveaux de rémunérations totalement inadaptées par rapport aux qualifications, n’ont été constatées.

EMBAUCHES
Taux d’encadrement largement insuffisant, mauvaise couverture des besoins, plannings de travail éreintants, cumul d’heures, fuites de personnels, fermetures de lits….

Il est largement temps de débloquer les crédits permettant les embauches dont la population a besoin. Pour répondre à la pénurie de personnel, tous les moyens doivent être débloqués pour inciter à revenir les professionnels qui ont quitté leurs services et pour développer un plan d’urgence recrutement-formation dans l’ensemble de nos professions. La réintégration des personnels suspendus doit être mise en place.

SALAIRES
Salaires en dessous du SMIC, perte de reconnaissance des qualifications, développement des primes liées à la « fonction » ou au mérite…

Les politiques salariales menées depuis plusieurs années dans la Fonction Publique et dans le secteur privé impactent gravement le niveau de vie des salarié·e·s et des retraité·e·s dont la pension dépend du salaire. La reconnaissance du travail, des qualifications et l’attractivité de nos métiers régressent.

Les carrières s’allongent et la reconnaissance de la pénibilité est niée. Les revalorisations est loin de répondre aux enjeux et développe la division en excluant une partie de nos collègues. L’individualisation des salaires par le développement de primes cache la réduction du salaire indirect qui finance pourtant notre secteur et offre à nos employeurs un outil de « management » très pervers.

SENS AU TRAVAIL     

Alors que nos métiers, nos missions sont essentielles, la dégradation des conditions d’exercice engendre des burn out pouvant aller jusqu’au suicide. Les salarié·e·s en poste s’en vont et les jeunes hésitent à choisir ces métiers. Il est urgent    de donner les moyens de travailler dans le respect de notre éthique professionnelle. Il est urgent de replacer les salarié·e·s au cœur des décisions, car ce sont bien eux les meilleurs experts de leur travail.

NOUS NE VOULONS PAS PERDRE NOTRE VIE A LA GAGNER

NOUS VOULONS LES MOYENS D’EXERCER CORRECTEMENT NOS METIERS

LE 7 JUIN, rassemblements manifestations et grèves pour dire ENSEMBLE :

  • Arrêt des fermetures de services d’urgences, et réouverture de ceux déjà fermés !
  • Remplacement des départs, arrêts maladie, congés maternité.
  • Pour un plan national de recrutement : 100 000 collègues en plus maintenant !
  • Augmentation immédiate des salaires et revalorisation du point d’indice à 6 €.
  • Mise en stage immédiate de tou.te.s les contractuel.le.s dans la Fonction publique hospitalière; dans le privé mise en CDI.
  • Majoration franche des heures de nuit, des dimanches et fériés.
  • Réintégration de tous les personnels suspendus : on a besoin d’eux !
  • Financement des formations promotionnelles.
  • Mesures gouvernementales et salariales pour fidéliser les médecins et prioriser leur affectation à l’Hôpital public.

 A MONTPELLIER

12H00 : Rassemblement devant Benech et départ en manifestation vers le centre-ville

14H30 : Rassemblement devant la préfecture

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2 réactions on “Ça craque partout… Il faut que ça s’arrête : le 7 juin 2022, pour nous, pour les usagers, il faut que ça bouge et vite !”

  1. Bonsoir,
    Nous n’étions pas en grève pour « ne pas nous occuper de vous » mais car « nous ne pouvons vous occuper de vous  » en garantissant la sécurité des soins…

  2. nous les patients ne sommes pas responsables de votre situation. Supprimer nos opérations prévues de longue date est INACCEPTABLE! battez vous d’abord contre l’énorme corruption dans la Fonction publique: frais personnels payés par nos impôts, factures illégales, etc etc, vous récupérerez de l’argent pour la création des postes
    Restez à vos postes MARDI SVP!!!

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