NE TIREZ PAS SUR L’AMBULANCE !!!

400 ambulanciers hospitaliers, venus de l’ensemble du territoire, étaient réunis le 30 Novembre devant le ministère des Solidarités et de la Santé, répondant à l’appel de la Fédération CGT. Au CHU, vous étiez plus nombreux-ses à vous être mobilisé.e.s à l’appel de la CGT.

Une délégation a été reçue par deux membres du cabinet du ministère qui n’ont accordé qu’une quinzaine de minutes à l’écoute des revendications des professionnels.

Les ambulanciers revendiquent depuis des années :

  • Une reconnaissance en qualité de soignants
  • La suppression du terme « conducteur »
  • La sortie de la filière technique
  • La suppression des ratios promus/promouvables
  • Une revalorisation salariale digne de ce nom

 

CE QUI NE LEUR EST PAS ACCORDÉ À CE JOUR !

Comme tout le personnel hospitalier, les ambulanciers hospitaliers ont une nouvelle fois, durant la crise sanitaire, prouvé leur totale implication dans leurs missions régaliennes et la prise en charge de la population.

L’oreille distraite qui a été concédée ce 30 Novembre aux professionnels venus de tout le territoire est à l’image du peu de considération qui leur est accordée par le ministère des Solidarités et de la Santé.

La Fédération CGT de la santé et de l’action sociale sera, comme elle l’a toujours été, aux côtés de ces professionnels pour continuer la lutte et obtenir une juste reconnaissance de leur métier !

MARDI 30 NOVEMBRE 2021 – Midi Libre

Pour les ambulanciers, leur statut est « périmé ».

Les ambulanciers en grève ce mardi 30 novembre pour un meilleur statut

SANTÉ

Manque de reconnaissance, statut inadapté… les ambulanciers hospitaliers (ils sont 3 000 en France) sont en grève ce mardi.

Le mouvement aura peu d’impact sur les patients par le jeu des réquisitions, mais le malaise est profond. « Les ambulanciers hospitaliers sont classés dans la filière ouvrière et technique, comme un électricien. Le contact avec le patient n’est pas reconnu », déplore Alexandra Dors, du collectif ambulancier CGT du CHU de Montpellier, qui indique que « la crise sanitaire a exacerbé la colère des professionnels » : « On a touché la prime Covid en 2020, mais on est exclu des revalorisations du Ségur de la santé », constate-t-elle.

Quelles sont les revendications de la profession ?

« Intégrer la filière soignante, remplacer le terme de “conducteur” qui nous qualifie par celui “d’ambulancier hospitalier”, et une revalorisation, alors que nous appartenons à la catégorie C, ce qui veut dire que nous démarrons nos carrières autour de 1 400 €, le Smic, et finissons au mieux à 1 900 €. Qu’on soit ambulancier attaché au service des urgences, le Smur, ou affecté au transport des patients, on travaille 7 jours sur 7, 24 h/24 h ».

Toulouse-Paris à vélo

Ces revendications étaient au cœur de discussions avec la direction générale de l’offre de soins, de janvier à juin. Une première journée de mobilisation a été organisée le 1er juillet. Ce mardi 30 novembre, les grévistes se rassem-blerontà12 h 30devantlemi-nistère de la Santé, point d’arrivée de Thierry Cubury, ambulancier à l’hôpital Purpan, qui a parcouru le trajet de Toulouse à Paris pour alerter l’opinion.

Sophie Guiraud, journaliste Midi Libre

 

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