8 mars 15h40 : l’heure des comptes

Nous représentons 52% de la population française.
Nous sommes caissières, enseignantes, agentes d’entretien, secrétaires, infirmières, aides à domiciles, assistantes maternelles, travailleuses sociales, administratives, sages-femmes, hôtesses… Nos métiers sont indispensables à la société. Pourtant, ils sont mal rémunérés et leur pénibilité n’est pas reconnue. Nous sommes ingénieures, techniciennes, ouvrières, employées ou cadres. Nous faisons le même travail que des hommes mais avec un salaire inférieur. Nous sommes à temps partiel avec un salaire partiel souvent parce que nous n’avons pas d’autre choix.

#15h40

Entre les courses, le ménage et les enfants, nous réalisons en moyenne 20 h de tâches ménagères par semaine. Notre travail est invisible et dévalorisé. Notre salaire est inférieur de 26% à celui des hommes. De ce fait, à partir de 15H40 nous travaillons gratuitement. Nous sommes retraitées et notre pension est de 40% inférieure à celle des hommes.

Nous sommes étrangères, victimes de racisme, handicapées, lesbiennes, et nous cumulons les discriminations. Nous sommes des femmes et au travail, dans la rue ou chez nous, nous sommes confrontées à des violences sexistes et sexuelles.

Nous sommes des Brésiliennes, des Espagnoles, des Iraniennes, des Argentines, des Polonaises, des Indiennes, des Etats-Uniennes et nous sommes partout dans le monde solidaires de toutes les femmes qui luttent contre les réactionnaires et conservateurs au pouvoir.

Pour dire que nous exigeons nos droits. Pour exiger que notre travail soit reconnu et rémunéré. Pour imposer la fin des violences et garantir nos libertés de choix. Pour gagner l’égalité. Pour faire entendre nos revendications à nos employeurs et au gouvernement.

Nous appelons à une grève féministe le 8 mars, à des actions, des rassemblements, des manifestations. Débrayons à 15h40. Portons toutes et tous un foulard violet !

La rémunération au mérite, ou comment augmenter les inégalités de salaire dans la Fonction Publique

L’écart de rémunération entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique est de 19 %, contre 26 % dans le secteur privé. Un des principes du statut général des fonctionnaires est l’égalité, fondement essentiel d’égalité de traitement. Le gouvernement veut la casser… on n’arrête pas le progrès !

La supression des CHSCT : ou comment enterrer le seul outil de lutte contre le harcèlement et les violences

À l’image de ce qu’il vient de faire dans le privé, le gouvernement veut supprimer les CHSCT dans le public. Pourtant, ce sont les seuls outils de lutte contre les violences sexistes et sexuelles qui ont la capacité de travailler des plans de prévention et d’accompagner les victimes.

Le développement des contractuel.le·s ou comment enfermer les femmes dans la précarité

Les femmes représentent 67 % des contractuel·le·s, elles ont été les premières pénalisées par la suppression des contrats aidés. Recherche, santé, accompagnement des handicapé·e·s… de nombreuses missions de service public reposent quasiment exclusivement sur les précaires. Au lieu de mettre en place un plan de titularisation des précaires, le gouvernement fait sauter les derniers verrous et veut élargir les motifs de recours aux contractuel·le·s.

Pour gagner l’égalité dans la fonction publique la CGT exige :

  • L’augmentation du point d’indice.
  • La mise en place d’une obligation de résultat en matière d’égalité salariale.
  • La revalorisation des métiers à prédominance féminine.
  • La mise en place d’un plan de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.
Mots-Clés : # # # #
Imprimer cet article Télécharger cet article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *