8 mars : journée internationale de lutte pour les droits des femmes

Dans le secteur de la santé et de l’action sociale où les femmes sont fortement représentées, mobilisons-nous pour gagner l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes au travail et dans la société ! En 2018, les femmes en France sont toujours payées 26% de moins que les hommes.

Comme si elles arrêtaient tous les jours d’être payées à 15h40 : https://8mars15h40.fr

Aujourd’hui, le constat dans la Santé et l’Action sociale :

  • A qualifications égales, les inégalités salariales persistent entre les métiers à prédominance féminine et masculine. Sous prétexte que nous aurions des dons naturels pour soigner, aider, faire des tâches administratives… nos qualifications ne sont pas reconnues !
  • Nos conditions de travail difficiles sont invisibles : port de charges lourdes,horaires postés, nuits, accueil de patient.e.s violent.e.s, …
  • Les conséquences de la maternité ont encore des conséquences sur l’évolution de la carrière.
  • Les violences sexistes et sexuelles perdurent dans le secteur de la santé et de l’action sociale, aussi bien dans le privé que dans le public.

La  Fonction publique, c’est 5,4 millions d’agent·e·s, dont 3,3 millions de femmes, soit 62 %. L’écart salarial entre les femmes et les hommes titulaires y est de 19 %.

Lécart salarial femmes-hommes est de :

➜ 14,4 % dans la Fonction publique d’État

➜ 8,3 % dans la Fonction publique territoriale,

➜ 21,4 % dans la Fonction publique hospitalière.

Dans les trois versants, 82 % des temps partiels sont occupés par des femmes.

Dans une période où les droits des femmes sont constamment remis en cause, nous devons faire de ce 8 mars une grande journée pour l’émancipation des femmes au travail et dans la société.

Nous devons gagner l’égalité, les employeurs publics doivent être exemplaire en la matière.

La fédération CGT Santé & Action Sociale fait des propositions pour que l’égalité entre les femmes et les hommes soit une réalité pour :

  • la revalorisation des grilles salariales des métiers à prédominance féminine, de meilleurs salaires pour que plus d’hommes aient envie d’intégrer nos métiers,
  • l’augmentation des moyens et des personnels sans les services de soins pour une prise en charge de qualité dans tous les territoires,
  • la reconnaissance de la pénibilité des métiers à prédominance féminine et le maintien de la catégorie active,
  • le maintien des RTT durant les congés maternité,
  • l’arrêt de la précarité de nos emplois : un grand plan de titularisation et le passage en CDI des agents et des salariés en emplois précaires, en grande majorité des femmes,
  • l’interdiction du gel de note pendant les congés maternité…
  • la suppression des ratios promus-promouvables  pour  l’accession  aux  grades  supérieurs  (temps  partiels,  congés afférents à la grossesse),
  • un plan d’action avec des moyens pour un plan de prévention contre les violences sexistes et sexuelles au travail (voir questionnaire CGT),
  • la revalorisation des pensions de retraite où les femmes subissent les conséquences des maternités, de prise en charge familiale, et des bas salaires dans des métiers peu reconnus.

Toute l’année, mais aussi ce 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, n’hésitez pas à joindre le syndicat CGT de vos établissements, services et collectivités.

Des manifestations, des rassemblements et initiatives, des heures d’information et des débrayages à 15 h 40 sont organisés pour exiger une réelle égalité.

L’égalité professionnelle n’est pas un cadeau, c’est un droit !

Le 8 mars, manifestons et mobilisons-nous partout sur le territoire


MANIFESTATION DEPARTEMENTALE


DEPART 14H30 PLACE DE LA COMEDIE

Un préavis de grève a été déposé auprès de la Direction du CHU.

Le droit de grève Comment ça marche ?

Afin de mettre un terme aux assignations abusives et autres dérives, la procédure d’assignation présentée au CTE du 27 septembre 2016 a fait l’objet d’un rappel aux cadres. Le syndicat CGT avait aussi obtenu que les agents assigné-e-s puissent désormais se déclarer grévistes, sans perte de salaire.

Assignation des postes du service prévus au jour de la grève

1-   Sollicitation des agents « volontaires » prévus au planning le jour de la grève

2-   Sollicitation des agents non prévus au travail le jour de la grève et volontaires pour être assignés.

3-   Sollicitation des agents prévus au travail le jour de la grève, désignés par ordre alphabétique à l’initiative du cadre de proximité.

4-   A défaut, sollicitation des agents non prévus au travail le  jour de la grève, désignés par ordre alphabétique à l’initiative du cadre.

Peut-on être assigné et se déclarer gréviste ?

Oui, depuis septembre 2016. Il vous suffit de vous déclarer gréviste auprès de votre encadrement, SANS SUBIR DE RETENUE SUR SALAIRE !

Vous serez alors comptabilisé(e) dans le taux de mobilisation (ARS).

 Absence inférieure ou égale à 1 heure

  • 1 heure de retenue sur salaire
  • Aucune incidence sur la prime de service
  • Aucune incidence sur la retraite

1 jour de grève

  • 1 jour de retenue sur salaire
  • 1 jour de retenue sur la prime de service
  • 1 jour de retenue sur la retraite
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