Sous la pression du mouvement dans les services d’urgences, Mme Buzyn annonce ses premières mesures.

Le 11 juin dernier, jour de mobilisation des établissements public de santé, une délégation de l’intersyndicale CGT-FO a été reçue par le cabinet de la Ministre, avec un membre du collectif Inter-Urgences que nous avions invité. Durant près de deux heures, l’intersyndicale a développé ses revendications, afin qu’elles puissent faire l’objet de négociations dont :

  • L’arrêt des suppressions de postes et de fermetures de services et de lits.
  • L’augmentation des effectifs en personnel et un plan de formation en urgence.
  • L’attribution de financements supplémentaires pour nos établissements.
  • L’augmentation des salaires.
  • L’abandon des projets de loi « Ma Santé 2022 » et « de transformation de la Fonction Publique » et des projets de mesures gouvernementales contre les acquis.
  • L’attribution des financements nécessaires aux EHPAD, afin de satisfaire l’exigence d’un agent pour un résident.

Sur les dossiers évoqués par la délégation, le ministère partage le constat mais ne fait que brandir la future loi « Ma Santé 2022 » qui selon lui règlerait tous les problèmes !

Concernant la lutte spécifique des services d’urgences, la CGT s’est rendue le 14 juin à une réunion au Ministère des Solidarités et de la Santé. Des annonces ont été faites par la ministre lors de cette réunion :

  • Une prime de risque de 100 euros net + une prime de coopération de 100 euros bruts pour les personnels des services des urgences
  • Ont été évoqués aussi la nécessité de prévoir des remplacements d’été et une étude sur les lits d’aval pour désengorger ces services

Cependant la crise est profonde et cela dans tous les secteurs d’activité ; le manque de moyens en effectifs de personnels et en lits d’hospitalisation est criant, comme dans les EHPAD, en psychiatrie, dans l’action sociale…, et actuellement et plus particulièrement dans les services d’urgences où les salarié.e.s n’ont plus les moyens d’exercer leurs missions dans des conditions normales de qualité et de sécurité.

Pourtant, à plusieurs reprises dès la prise de fonction de la ministre, la CGT a alerté sur la situation catastrophique dans les établissements de Santé et d’Action Sociale. La CGT prendra, avec les personnels, toutes les dispositions pour continuer à élever le rapport de force.

Les dispositions annoncées ce jour sont loin de répondre aux attentes de l’ensemble des revendications des professionnel.le.s portées par la CGT.

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