Les infirmiers n’auront plus à passer les épreuves du concours de fin de première année commune aux études de santé pour suivre des études médicales…

Les infirmiers n’auront plus à passer les épreuves du concours de fin de première année commune aux études de santé pour suivre des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme.

Sous certaines conditions, ils pourront en effet accéder directement en deuxième ou troisième année d’études comme le précise l’arrêté du 24 mars 2017 publié au Journal officiel le 21 avril 2017.

L’arrêté dispose que chaque année, le nombre de places affecté en deuxième et troisième année à chaque filière est fixé par un arrêté des ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé.

Pour tenter d’être admis en deuxième ou troisième année d’études de médecine, les candidats doivent présenter un dossier de candidature, au plus tard le 31 mars de chaque année, auprès d’une unité de formation et de recherche médicale, odontologique ou pharmaceutique, ou d’une structure dispensant la formation de sage-femme.

Un jury d’admission se charge ensuite, après examen des dossiers de candidatures, de sélectionner les candidats qui seront convoqués à un entretien. À la suite de la sélection, le jury affecte les candidats admis dans l’année, deuxième ou troisième, qui correspond le mieux à leur profil et les répartit entre les établissements.

À noter que les candidats ne peuvent postuler qu’à une seule filière et leur dossier de candidature ne peut être déposé que dans un seul établissement de formation.

Les postulants ne pourront soumettre leur candidature que deux fois, quelle que soit la filière.

« Les professionnels paramédicaux justifiant d’un exercice professionnel de deux ans à temps plein et titulaires d’un diplôme sanctionnant au moins trois années d’études supérieures permettant cet exercice sont éligibles à ce dispositif. » 

Notice explicative : le présent arrêté répond au besoin d’une diversification des profils des candidats accédant aux études médicales, odontologiques, pharmaceutiques et de sage-femme.
Ses dispositions ouvrent l’accès de ces deux passerelles à de nouveaux publics, notamment aux professionnels paramédicaux. Cet arrêté rassemble dans un texte unique les dispositions permettant l’admission directe des candidats admis en deuxième ou troisième année de ces études.
Il offre une meilleure lisibilité des conditions d’accès tout en clarifiant les dispositions de deux textes qui sont abrogés.
Les professionnels paramédicaux justifiant d’un exercice professionnel de deux ans à temps plein et titulaires d’un diplôme sanctionnant au moins trois années d’études supérieures permettant cet exercice sont éligibles à ce dispositif.
Des dispositions élargissant l’accès à tous les titulaires de diplômes conférant le grade de master ainsi qu’aux titulaires de diplômes relevant de l’article D. 612-34 du code de l’éducation sont introduites.
Elles visent à répondre à un besoin d’harmonisation des conditions d’accès entre titulaires de diplômes français et de diplômes étrangers européens.
Cet arrêté harmonise également le nombre de présentations possibles au nouveau dispositif – deux en tout – pour tous les candidats, qu’ils aient ou non été inscrits à la PACES.
Enfin, dans chacun des sept centres d’examen, les candidatures sont examinées par un jury unique qui affecte les candidats admis dans l’année (deuxième ou troisième) qui correspond le mieux à leur profil et les répartit entre les établissements qui relèvent de sa compétence.
Références : l’arrêté peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).

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