Pour la défense de l’hôpital public et nos conditions de travail, mobilisons nous le 8 novembre

L’hôpital et ses personnels sont attaqués de toute part, avec une accentuation sans précédent sur la période 2010/2016.

Un seul objectif : la déstructuration du système hospitalier français. En seulement 6 ans deux lois complémentaires ont atteint leur objectif et eu les conséquences néfastes : la loi HPST (Hôpital, Patient, Santé, Territoire), la loi Santé (dite de modernisation du système de Santé).

La Défense de l’Hôpital Public nous impose la GREVE.

S’appuyant sur le combat mené depuis le mois de mars pour le retrait puis l’abrogation de la loi Travail, les Fédérations FOCGTSUD ont décidé d’appeler à la GREVE et à la MOBILISATION de l’ensemble des personnels de la Fonction Publique Hospitalière (du secteur sanitaire, social et médico-social) :

TOUTES ET TOUS EN GREVE LE 8 NOVEMBRE 2016

Le préavis couvrira les personnels médicaux et non médicaux, agents des établissements de la fonction publique hospitalière (secteur sanitaire, social et médico social) relevant de nos Fédérations.

Nous demandons au Ministère de la santé la prise en compte des revendications suivantes :

  • Abrogation de la Loi HPST ;
  • Abrogation de la Loi santé ;
  • Abandon de la «territorialisation» de l’offre de soins, des GHT et des restructurations ;
  • Arrêt des fermetures de lits et des suppressions de postes ;
  • Fin des enveloppes limitatives et abandon du plan ONDAM triennal de 3,5 milliards d’économies sur les hôpitaux ;
  • L’octroi des moyens budgétaires pour permettre aux établissements sanitaires et médicosociaux d’assurer leur mission de service public, d’investir, d’embaucher et de titulariser nos collègues contractuels ;
  • Abrogation des ordres professionnels ;
  • Ouverture de vraies négociations sur les carrières et les grilles indiciaires ;
  • Un plan ambitieux de formation initiale et continue ;
  • La préservation et le développement d’un service public républicain de Santé sur l’ensemble du territoire garant d’une réelle égalité d’accès aux soins ;
  • Non au hold-up sur les fonds de Formation financés par le salaire différé (150 millions en 2016 et 150 millions en 2017, qui constituent les fonds de réserve de l’ANFH). Nous demandons le retrait immédiat des articles 3 et 53 du projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale 2017.
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